Nouveau retrait des Apple Watch avec SpO2 et une plainte antitrust imminente


Le début de l’année est une longue litanie de mauvaises nouvelles pour Apple. Le constructeur va de nouveau devoir retirer de la vente ses montres connectées équipés de la fonction de suivi du taux d’oxygène dans le sang. Mais ce n’est pas tout : la plainte des autorités américaines sur les pratiques commerciales de l’entreprise pourrait tomber au mois de mars.

Les Apple Watch Series 9 et Ultra 2 vont de nouveau disparaître des rayons des boutiques du constructeur aux États-Unis et ce, à partir de demain. Ces modèles enfreignent en effet des brevets détenus par l’entreprise Masimo concernant les fonctions liées à l’oxymètre de pouls (SpO2). Et la cour d’appel du circuit fédéral n’a pas voulu prolonger la pause qui permettait à Apple de continuer à vendre ces modèles, malgré l’interdiction d’importation décidée par l’ITC en fin d’année dernière.

La plainte du ministère de la Justice US en mars ?

Apple a néanmoins trouvé une parade : désactiver purement et simplement les fonctions SpO2 dans ces montres, afin qu’elles puissent être commercialisées malgré tout. Une solution provisoire qui ne satisfait personne, et surtout pas les clients qui se voient privés d’une fonctionnalité pour laquelle ils ont payé.

Lire Apple va arrêter de vendre des Apple Watch avec SpO2 aux États-Unis

On ne sait pas encore si cette désactivation s’appliquera uniquement aux unités vendues à partir de maintenant, ou si la firme à la pomme devra l’imposer à tous ses clients américains par le biais d’une mise à jour de watchOS. Le suivi du taux d’oxygène dans le sang est présent depuis la Series 6 : beaucoup d’utilisateurs seraient alors touchés par la disparition de la fonction. Elle reviendra probablement le jour où Apple et Masimo auront fini par s’entendre, que ce soit à l’amiable ou devant les tribunaux (ce qui risque de demander plusieurs mois).

Et comme si cette interdiction de vente des Apple Watch ne suffisait pas, l’entreprise va devoir résoudre un autre casse-tête bien plus existentiel. Le ministère américain de la justice (DoJ) devait en effet lancer sa procédure antitrust en mars, selon Bloomberg. La plainte porterait sur les limitations logicielles et matérielles mises en place par Apple dans l’iPhone et l’iPad, elles restreindraient les conditions d’une bonne concurrence.

Cette poursuite pourrait devenir un sacré caillou dans la chaussure d’Apple. Et si les explications de l’entreprise ne convainquent pas le DoJ, elle s’exposerait à des changements importants dans son modèle économique… à l’image de ce qui va se passer début mars dans l’Union européenne.

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Catégorie article Technologies

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